Infanticide

Le père et la mère d'Emelyne, cette fillette de trois ans décédée des suites d'une chute dans un escalier, selon ses parents, ont été condamnés respectivement jeudi soir à 18 et 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Loire. Ils sont également condamnés tous deux à dix ans d'interdiction des droits civils, civiques et familiaux ainsi qu'à une interdiction définitive d'avoir une activité, même bénévole, en relation avec des mineurs.

Déclarant ne pas faire de différence entre les deux accusés qui ont commis des "actes monstrueux", l'avocat général Jacques Pin avait requis 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre de chacun d'eux. Il s'était livré à un parallèle avec le couple Thénardier des "Misérables", soulignant que là, malheureusement, personne n'est venu "au secours de Cosette qui a fini brûlée sur un bûcher, comme Jeanne d'Arc".

De son côté, leur avocate, Me Corinne Béal-Cizeron, avait demandé aux jurés de ne juger que les faits qui se situent entre la chute de la petite Emelyne du haut d'un escalier et son décès le lendemain, tel que raconté par ses parents, en faisant abstraction de ce qui a pu se passer avant ou après.

Jugés depuis lundi, Jean-Michel Bufferne-Josserand et Maud Beaulaygue, âgés respectivement de 38 et 32 ans, sont accusés de privation de soins ayant entraîné la mort de leur fille dont ils se sont ensuite efforcés de cacher le décès à leur entourage, ainsi qu'aux services sociaux, aux médecins et à l'Education nationale.

Après avoir tenté de faire croire à la disparition d'Emelyne, censée avoir six ans et demi, au cours d'une fête foraine à Firminy (Loire) le 15 octobre 2003, ses parents avaient fini par avouer que la fillette était décédée depuis avril 2000.

Ayant reçu un coup de pied de sa mère, elle aurait, selon leurs déclarations, raté une marche d'escalier et serait tombée du haut d'un étage. Les accusés affirment ne pas avoir appelé les secours, estimant que l'état de la fillette n'était pas préoccupant, mais aussi de crainte que les services sociaux ne retirent la garde de leurs trois enfants, compte tenu de l'hygiène et du confort relatif de leur logement.

Emelyne étant découverte sans vie le lendemain matin, ils décident alors de faire disparaître son corps en le brûlant et en jetant les restes dans une benne à ordures. Aucun ossement ne sera retrouvé, malgré les fouilles entreprises à l'aide d'une pelle mécanique sur le terrain de la ferme de Saint-Victor-sur-Loire, où vivait cette famille dans les conditions précaires.

L'enquête a fait apparaître des témoignages selon lesquels Jean-Michel Bufferne-Josserand avait un comportement violent, notamment envers l'aîné de ses trois plus jeunes enfants, particulièrement lorsqu'il avait bu. AP

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18 et 20 ans ???? c'est rien ils sortiront apres 5 ans pour bonne conduite, ils mérites juste de BRULER SUR UNE BUCHE, comme ils ont fait a leur fille

bruler sur une buche, nan, pasque ca reviendrait a se comporter de même manière qu'eux, et c'est pas la meilleure chose a faire ( > eux ils le font alors pkoi po nous???)

de plus ils savent pas la date exacte de la mort de leur fille c'etait en 2000 c'est tout ce qu'ils ont dit au juge

Je crois que perpetuité c'est le mieux.
Parce que la mort offre une porte de sortie trop facile.
Perpet, au moins il ont le temps de se rendre compte qu'ils sont pas humains.